La caserne Dossin de Malines porte le nom de son commandant durant la Première Guerre mondiale, héroïque lors de la bataille de l’Yser d’octobre 1914.
De la mémoire au Mémorial.
Dès le 3 mai 1948 une plaque en forme de maison symbolisant le Temple de Jérusalem est apposée par l’association des Anciens détenus qui s’est portée partie civile dans les procès d’après-guerre. A partir de 1956, une cérémonie annuelle est organisée en mémoire des victimes. Un moment menacé par son délabrement progressif, le lieu fait l’objet d’un lotissement, mais l’Union des Déportés juifs de Belgique-Filles et Fils de la déportation et le Consistoire central de Belgique insistent auprès de la Ville et de la communauté flamande pour que soit préservés à des fins mémorielles des éléments de l’ancienne caserne. Une petite partie de la caserne constitue alors le Musée juif de la Déportation et de de la résistance, inauguré par le roi Albert II le 7 mai1995.
Le nouveau Mémorial, musée et centre de documentation sur l’Holocauste et les Droits de l’homme de Malines est ouvert le 1er décembre 2012 dans ce lieu, rénové. Il s’ouvre sur une relation de la vie à Malines avant-guerre puis sur la condition des Juifs jusqu’en 1942, enfin sur les conditions de la détention des Juifs et des Sinti. Au sous-sol les noms des déportés se situent dans un hall, et l’évocation de leur visage dans l’espace dédié aux enfants. Une flamme éternelle brûle dans ce lieu de recueillement.