Le parcours
Olivier Richet est déporté dans le même convoi que son père mais est dirigé vers Dora. Son récit "aussi sec et impersonnel que possible" (161) s'articule en six chapitres évoquant la vie concentrationnaire dans toute son horreur : la faim, le froid, le travail forcé et "la souffrance morale" que celui-ci engendre en travaillant ainsi pour les Allemands. Un dernier chapitre s'arrête sur les camarades de toutes nationalités détenus avec lui, soulignant l'importance du ressort moral qui leur a permis de tenir et de rentrer en France : résistants, communistes, scouts, jocistes auraient selon lui mieux tenu (182) que les militaires et les paysans. Il est évacué vers Bergen-Belsen, libéré par l'armée britannique le 15 avril 1945.
Trois bagnes ....