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Mémoires des déportations

Dans une perspective éducative, Mémoires des Déportations met en valeur un patrimoine mémoriel, émanant de victimes du nazisme, rescapés et survivants des deux déportations, résistante-politique et juive.

L’Union des Déportés d’Auschwitz

L’Union des Déportés d'Auschwitz est fondée en 2004, cette structure regroupe autour de l’ancienne « Amicale d’Auschwitz » (créée en juin 1945), plusieurs autres associations de survivants, liées au complexe concentrationnaire : l’Amicale des Anciens Déportés Juifs de France, l’Association Nationale des Anciens Déportés Juifs et leurs Familles, l’Amicale des Déportés de Blechhammer – Auschwitz III et l’Amicale des Anciens Déportés de Buna – Monowitz.

En parallèle de ses activités de solidarité,  l'UDA conduit depuis sa création des actions pour faire connaître la réalité du génocide. Elle a organisé durant les trois dernières décennies des voyages d’étude en Pologne pour les enseignants et scolaires et se concentre désormais sur un travail de mise en valeur de la parole des survivants-témoins, par des captations vidéo et sonores, des supports numériques et des sites sur l'Internet.

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Marche intergénérationnelle pour la mémoire et la transmission

 

📍 Rendez-vous à l’angle de la rue du Dragon et la rue de Sèvres, 75006 Paris
🗓️ Dimanche 27 avril 2025 – 15 h 45


Au printemps et au début de l’été 1945, quelques dizaines de milliers de rescapés des camps nazis déportés de France retrouvent leur pays.

Parmi eux, près de 4 300 survivants de la Shoah sur les 76 000 déportés juifs de France.

80 ans après, la France se souvient et honore ces hommes et ces femmes par-delà les singularités historiques des déportations, qu’elles soient victimes d’un génocide, victimes de la répression et des persécutions du IIIe Reich appuyé par l’État français de l’époque.

Depuis l’automne 2024, de nombreuses initiatives ont jalonné la commémoration de la découverte des camps et du retour des déportés.


Infos pratiques :

La Marche débutera à 15 h 45, à l’angle de la rue du Dragon et de la rue de Sèvres, jusqu’à la place Le Corbusier, face à l’Hôtel Lutetia, symbole du retour des déportés, où une cérémonie officielle se déroulera, sous l’égide de Madame Patricia Mirallès, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants.

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Les onglets ci-dessous permettent d’accéder directement au thème consacré à diversité des chemins de la Mémoire, en réfléchissant de prime abord au sens de ce terme, polysémique et véhiculé par la prescription sociale du Devoir de Mémoire, et en questionnant les liens avec les récits scientifiques des historiens. C’est l’opportunité de découvrir à cet égard la portée des grands procès des criminels nazis et de leurs collaborateurs, les nombreux Mémoriaux consacrés en France et en Europe à toutes leurs victimes, et toutes les organisations qui concourent à rendre publique la parole des témoins et les analyses historiques des faits.

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Enseigner les déportations

La Mémoire a besoin de la Transmission, c’est une association irréductible, afin que les générations actuelles et futures appréhendent la réalité des événements de la Seconde Guerre mondiale,   L’École est le lieu privilégié pour fonder cette compréhension des faits, les témoins survivants y interviennent souvent, au sein des classes ou par voie de transmission vidéo. Les travaux historiques, les biographies, les films contribuent à alimenter cette réflexion vitale, qui forge la culture et l’esprit critique, en permettant d’accéder au rang de citoyens éclairés et humanistes.